La Commission européenne a annoncé la nomination de l’eurodéputé allemand Markus Pieper (Parti populaire européen – PPE) en qualité de porte-parole européen des petites et moyennes entreprises.

Puis, le 7 février, la CPME a participé à une réunion en préparation du rapport sur le marché intérieur européen, l’opportunité de défendre notre position en faveur des PME.

Nomination de Markus Pieper au Parlement européen

M. Pieper, élu au Parlement européen depuis 2004, ancien porte-parole du groupe PME du parti du centre-droit entre 2014 et 2019 et ancien président d’une chambre de commerce et d’industrie régionale allemande, apportera à la Commission sa vaste expérience dans le domaine des politiques en faveur des PME.

Dans ses nouvelles fonctions, Markus Pieper travaillera en étroite collaboration avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi qu’avec le commissaire au Marché Intérieur, Thierry Breton.

Comme annoncé dans le train de mesures PME présenté à l’automne 2023, il conseillera la Commission européenne sur les questions relatives aux PME, maintiendra des contacts étroits avec les associations professionnelles, présidera le SME Envoy Network et veillera à ce que la législation soit adaptée aux réalités des PME en participant activement aux réunions du comité d’examen de la réglementation.

Rapport sur le marché intérieur européen

La CPME a participé au Comité de direction extraordinaire de sa fédération européenne, SMEunited, le 7 février. Une occasion supplémentaire d’échanger avec Enrico Letta, ancien président du Conseil italien, chargé de préparer un rapport sur le marché intérieur (François Asselin s’était déjà entretenu avec lui le 5 décembre dernier).

L’ancien premier ministre italien considère que « le marché unique européen aujourd’hui est un leurre » et représente davantage une menace pour les PME qu’une opportunité. Il est sur la même ligne que les positions défendues par la CPME et dans le rapport qu’il remettra aux ministres de l’UE mi-mars, il défendra trois axes prioritaires :

  • Réduire la charge administrative sur les entreprises et leur assurer des conditions de concurrence loyale,
  • Créer un système unitaire pour faciliter la création d’entreprise et s’orienter vers un système fiscal harmonisé,
  • Financer les doubles transitions numérique et écologique.

Toute difficulté concrète rencontrée par les PME peut lui être remontée avant la fin février pour prise en compte dans son futur rapport, par mail à : bbrisson@cpme.fr