Malgré la situation catastrophique des finances publiques le Premier ministre Gabriel Attal a pris hier au soir l’engagement de parvenir à 3% de déficit public en 2027. Il n’a cependant pas évoqué la diminution de la dette publique, et n’a pas même mentionnée l’indispensable réforme de l’action publique. Et ce alors même que les effectifs de la fonction publique se sont accrus de 60 000 personnes en 2023. Sans action forte sur ces points, il est malheureusement à craindre que le rétablissement des finances publiques ne soit hors de portée. Ne se préoccuper que des seules dépenses des régimes sociaux ne suffira pas.
En revanche, il est à souligner que la volonté de ne pas augmenter les impôts est positive, dans un pays qui affiche un taux de prélèvements obligatoires record dans la zone euro. Il conviendra de s’y tenir et de respecter les engagements pris pour ramener, par exemple, les impôts de production dans la moyenne européenne. Le Premier ministre devra également garder le cap face au concours Lépine auquel on assiste déjà sur la remise en cause d’un certains nombres d’allègements de charges destinés à compenser l’augmentation du coût du travail, ou de dispositifs improprement qualifiés d’aides aux entreprises. Quiconque oublierait qu’avant de distribuer de la richesse il faut la créer, s’exposerait à de sévères déconvenues.
Par ailleurs, il est un fait que lorsque la France compte plus de trois millions de demandeurs d’emploi indemnisés et que, dans le même temps, les chefs d’entreprise ont le plus grand mal à recruter, il est indispensable d’agir pour favoriser le retour à l’emploi. Pour autant, il convient de garder en tête que l’assurance chômage est gérée par les partenaires sociaux et qu’il leur appartient de prendre les mesures qui s’imposent. Dans ce cadre, si la CPME est favorable à ce que l’on revienne sur la durée minimale d’affiliation pour bénéficier de l’indemnisation au titre de l’assurance chômage, elle ne souhaite pas diminuer le montant de l’indemnisation.
Enfin la CPME -qui souligne que, pour un salarié au SMIC, une augmentation de 100 € nets représente un coût de 483 € pour l’employeur- ne peut qu’approuver l’idée de mieux articuler prime d’activité et augmentations de salaire. Au-delà de cela, elle souhaite qu’on réfléchisse aux moyens de diminuer l’écart entre salaire net et salaire brut.
Malgré la situation catastrophique des finances publiques le Premier ministre Gabriel Attal a pris hier au soir l’engagement de parvenir à 3% de déficit public en 2027. Il n’a cependant pas évoqué la diminution de la dette publique, et n’a pas même mentionnée l’indispensable réforme de l’action publique. Et ce alors même que les effectifs de la fonction publique se sont accrus de 60 000 personnes en 2023. Sans action forte sur ces points, il est malheureusement à craindre que le rétablissement des finances publiques ne soit hors de portée. Ne se préoccuper que des seules dépenses des régimes sociaux ne suffira pas.
En revanche, il est à souligner que la volonté de ne pas augmenter les impôts est positive, dans un pays qui affiche un taux de prélèvements obligatoires record dans la zone euro. Il conviendra de s’y tenir et de respecter les engagements pris pour ramener, par exemple, les impôts de production dans la moyenne européenne. Le Premier ministre devra également garder le cap face au concours Lépine auquel on assiste déjà sur la remise en cause d’un certains nombres d’allègements de charges destinés à compenser l’augmentation du coût du travail, ou de dispositifs improprement qualifiés d’aides aux entreprises. Quiconque oublierait qu’avant de distribuer de la richesse il faut la créer, s’exposerait à de sévères déconvenues.
Par ailleurs, il est un fait que lorsque la France compte plus de trois millions de demandeurs d’emploi indemnisés et que, dans le même temps, les chefs d’entreprise ont le plus grand mal à recruter, il est indispensable d’agir pour favoriser le retour à l’emploi. Pour autant, il convient de garder en tête que l’assurance chômage est gérée par les partenaires sociaux et qu’il leur appartient de prendre les mesures qui s’imposent. Dans ce cadre, si la CPME est favorable à ce que l’on revienne sur la durée minimale d’affiliation pour bénéficier de l’indemnisation au titre de l’assurance chômage, elle ne souhaite pas diminuer le montant de l’indemnisation.
Enfin la CPME -qui souligne que, pour un salarié au SMIC, une augmentation de 100 € nets représente un coût de 483 € pour l’employeur- ne peut qu’approuver l’idée de mieux articuler prime d’activité et augmentations de salaire. Au-delà de cela, elle souhaite qu’on réfléchisse aux moyens de diminuer l’écart entre salaire net et salaire brut.