Zo RASATAVOHARY dirige la société Digit Prime avec 2 de ses associés, Olivier LEMPERLE et Fabrice BAZZARO. Lors de notre table ouverte de mai, il nous a passionné en nous parlant de nouvelles technologies et de nouveaux business-models. Pour lui, l’innovation et les nouvelles technologies sont en effet les 2 leviers des nouveaux business-models.
Les nouvelles technologies aujourd’hui :
Elles sont souvent utilisées par les entreprises comme levier indirect de rentabilité. On y a recours pour aller plus vite, pour faire mieux. Souvent presque un gadget, elles sont rarement intégrées dans la chaine de valeur.
Les nouvelles technologies alliées à l’innovation viennent bouleverser les business-models avec de nouveaux schémas :
Les technologies sont intégrées et dans le processus d’innovation et dans la chaine de valeur. Elles commencent à être intégrées dans le système de valeur que les entreprises proposent et la technologie devient alors un levier direct à la rentabilité.
Par exemple, Uber, une des plus grosses compagnies de taxis mondiales ne possède aucun taxi dans son parc. Grâce à une appli ils mettent en relation des voitures disponibles, des utilisateurs et facturent le service. Dans le même registre, Air BnB ne possède aucun parc immobilier et propose pourtant à la vente un nombre impressionnant de chambres chez des particuliers.
Les nouvelles technologies augmentent la valeur des services et des produits et permettent de créer des poches de rentabilité qui n’existaient pas auparavant. Il ne s’agit pas pour autant de technologie pour la technologie. On reprend plutôt les postulats économiques de base qui peuvent être impactés par l’innovation qui peut être technologique, sociale, de tendance, réglementaire… L’investissement de départ dans les nouvelles technologies permet ensuite de reproduire le schéma autant de fois qu’on veut, pour un coût marginal faible.
Il y a vraiment quelque chose qui est en train de se passer et la plupart des métiers sont concernés : le livre, la restauration (avec un service de vente des surplus cuisinés par les familles), la voiture autonome intelligente sur laquelle travaille Google…
L’information et les données deviennent une source de richesse pour les entreprises :
Les données deviennent une monnaie d’échange entre les entreprises. Les entreprises se rendent compte que l’exploitation de leurs données dormantes permettent de générer autant de valeur que parfois leurs premières gammes de produits dans un laps de temps moins long. Big data, data mining, analyse de flux de données, permettent en les fouillant de faire ressortir des signaux faibles qui pourront être utilisés dans différents domaines pour anticiper le long terme. Par exemple, dans le domaine financier, le data mining permet de faire des prédictions sur les marchés financiers et est déjà utilisé depuis longtemps.
L’accès à la technologie est de plus en plus …facile…
Les smartphones sont de véritables monstres de technologie, avec des capacités énormes que les utilisateurs ne soupçonnent pas ou sous-estiment en termes d’usages. L’avènement de la minutiarisation et de la puissance de calcul de plus en plus importante des puces électroniques nous permettra demain de remplacer nos ordinateurs de bureaux avec nos futurs smartphones.
La tendance est aussi au do-it-your-self :
Par exemple la technologie d’impression 3D permet aujourd’hui d’imprimer une prothèse de main. L’intérêt ? en réduire le coût et en faciliter l’accessibilité. Ce n’est pas neutre lorsqu’on sait que ce genre de matériel n’est pas toujours pris en charge par la Sécurité sociale…
Encore mieux, le projet ARA de Google, qui vise à limiter l’emploi de métaux rares, dont la pénurie est prévisible et qui sont nécessaires aux smartphones. Le projet ARA est en fait un smartphone en légo, construit en fonction des besoins de l’utilisateur.
Et l’homme augmenté dans tout cela ?
La combinaison entre le matériel (la tablette ou les lunettes de réalité augmentée ou le matériel électronique), le logiciel et l’internet est à l’origine d’applications innovantes, sources de valeur ajoutée et de services nouveaux à forte valeur ajoutée.
Les premiers usages de la réalité augmentée ont été imaginé au cinéma avec à l’époque les scènes tournées dans Terminator, scène où une le T1000 dispose d’information contextualisé en surimpression de ce qu’il voit. C’est désormais une réalité avec les lunettes de réalité augmentée qui permettent d’afficher des informations complémentaires en 3D comme par exemple des gammes de montage pour aider les techniciens dans les phases de montage / démontage de pièces. La tablette que nous a montré Zo permet grâce à l’application de transformer un plan 2D en 3D et de se déplacer à l’intérieur et à l’extérieur des locaux virtuels …
Ce que propose Digit-prime à ses clients :
Digit prime construit des projets innovants avec ses clients, ils sont pourvoyeurs de nouvelles technologies. Leurs clients imaginent et détectent les usages qu’ils peuvent de la technologie et Digit prime met en oeuvre. Digit prime rend la fonctionnalité simple, sans faire transparaitre la complexité technologique, algorythmique et scientifique sur lesquels se fondent les produits et les services.
Digit prime travaille aussi sur des projets de réalité augmentée similaire au projet TANGO de Google qui vise à créer des usages généralisé de la réalité augmentée.