« Ne ruinons pas une confiance fragile ! »
La CGPME, le Medef et l’UPA l’UPA, demandent au gouvernement d’abroger le compte pénibilité et de renoncer à l’article sur la cession d’entreprise de la loi Hamon.
Dans un excellent article repris par le journal l’Opinion (que vous pouvez télécharger ici), les présidents de 3 syndicats patronaux, appellent les pouvoirs à la constance, la cohérence et la continuité entre les actes et les paroles pour ne pas ruiner une confiance fragile.
Entre autres et à propos du compte pénibilité,
ils dénoncent un « dispositif kafkaïen loin de toute réalité opérationnelle, unique en Europe, dont personne ne comprend comment il peut s’appliquer concrètement et simplement » alors que le gouvernement prône dans le même temps la simplification administrative.
Concernant l’information des salariés en cas de projet de cession de l’entreprise,
les syndicats patronaux dénoncent « le texte imaginé dans un bureau de Bercy, loin de toute réalité des affaires » en mettant en avant le fait qu’il « est inapplicable et anxiogène ».
D’autres signaux négatifs adressés aux entrepreneurs sont relevés :
« réforme de l’inspection du travail, réforme des prud’hommes, augmentation de taxes diverses pesant sur les entreprises, notamment locales, prélèvements multiples sur des dispositifs professionnels au détriment d’une véritable exigence de réforme des structures publiques, multiplication de contrôles tatillons et remise en cause de pratiques juridiques et fiscales jusqu’à présent admises… »
En conclusion,
les présidents des trois syndicats patronaux demandent au gouvernement qu’il « choisisse définitivement sa politique et avance sans état d’âme, résolument et en cohérence. Il n’est plus temps de ménager la chèvre et le chou, le pragmatisme et le dogmatisme, la confiance et la méfiance. »